La zone CFA.
La zone CFA se divise en trois sous-régions monétaires dirigées par trois banques centrales respectives : l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) est dirigée par la BCEAO (Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest) et regroupe le Niger, le Togo, le Sénégal, le Mali, le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire ; la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) est dirigée par la BEAC (Banque des États d'Afrique centrale) et regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad; enfin, la BCC (Banque centrale des Comores) dirige la politique monétaire de la République fédérale islamique des Comores.
Les statuts de ces banques centrales, bien que réformés en 1973, restent nettement à l'avantage de l'ex-métropole. En effet, celle-ci peut légalement bloquer toute décision monétaire au sein de la zone CFA. Ce droit est assuré par la présence de représentants dans les conseils d'administration respectifs : la BEAC est dirigée par treize administrateurs, dont trois Français (article 3); la BCEAO est dirigée par seize administrateurs, soit deux par pays membres et deux Français (article 49); enfin, la BCC est dirigée par huit administrateurs, dont quatre Français (article 34).
Or, la BEAC ne peut délibérer qu'en présence d'au moins un administrateur par État membre et un administrateur français (article 38), la BCEAO doit prendre les décisions capitales à l'unanimité (article 51) et la BCC ne peut adopter de décision qu'avec l'accord d'au moins cinq des représentants (article 38). Cela signifie clairement qu'aucune décision monétaire au sein de la zone CFA ne peut se prendre sans l'aval de la France.
Les enjeux d'un tel système sont évidents : la France a conservé des relations commerciales et financières très développées avec ses anciennes colonies. Aussi, la meilleure façon d'assurer la sécurité de ces relations est d'assurer une stabilité monétaire entre les deux zones. un administrateur français (article 38), la BCEAO doit prendre les décisions capitales à l'unanimité (article 51) et la BCC ne peut adopter de décision qu'avec l'accord d'au moins cinq des représentants (article 38). Cela signifie clairement qu'aucune décision monétaire au sein de la zone CFA ne peut se prendre sans l'aval de la France.
Les statuts de ces banques centrales, bien que réformés en 1973, restent nettement à l'avantage de l'ex-métropole. En effet, celle-ci peut légalement bloquer toute décision monétaire au sein de la zone CFA. Ce droit est assuré par la présence de représentants dans les conseils d'administration respectifs : la BEAC est dirigée par treize administrateurs, dont trois Français (article 3); la BCEAO est dirigée par seize administrateurs, soit deux par pays membres et deux Français (article 49); enfin, la BCC est dirigée par huit administrateurs, dont quatre Français (article 34).
Or, la BEAC ne peut délibérer qu'en présence d'au moins un administrateur par État membre et un administrateur français (article 38), la BCEAO doit prendre les décisions capitales à l'unanimité (article 51) et la BCC ne peut adopter de décision qu'avec l'accord d'au moins cinq des représentants (article 38). Cela signifie clairement qu'aucune décision monétaire au sein de la zone CFA ne peut se prendre sans l'aval de la France.
Les enjeux d'un tel système sont évidents : la France a conservé des relations commerciales et financières très développées avec ses anciennes colonies. Aussi, la meilleure façon d'assurer la sécurité de ces relations est d'assurer une stabilité monétaire entre les deux zones. un administrateur français (article 38), la BCEAO doit prendre les décisions capitales à l'unanimité (article 51) et la BCC ne peut adopter de décision qu'avec l'accord d'au moins cinq des représentants (article 38). Cela signifie clairement qu'aucune décision monétaire au sein de la zone CFA ne peut se prendre sans l'aval de la France.
Commentaires