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Affichage des articles du 2010

Janvier Mois des Assassinats Impérialistes : Lumumba, Cabral, Olympio, Ouandié…

En janvier la volonté de puissance impérialiste se régénère, réinstalle son macabre programme, elle sait manipuler, intoxiquer, corrompre, ruser, elle sait aussi et surtout occire, abattre et raser la graine de nationaliste, les torrents de sang rythment son œuvre, petite. Le projet colonial et l’asservissement des peuples africains a toujours été une succession de violences, d’assassinats, de crimes crapuleux déguisés. Assassiner des leaders, des porte-voix, des figures emblématiques ce n'est pas faire disparaître une personnalité, c'est tuer l'espoir. C'est installer l'obscurité, l'obscurantisme. C'est changer la trajectoire de vie de millions d'âmes existantes et à venir. C'est corrompre le futur. En espérant que l’histoire servira à quelque chose… 17 janvier 1961 : Le leader Congolais Patrice Lumumba est assassiné C’est le 31 mai 1960 qu’un certain Lumumba arrache les élections à la régulière et devient le premier ministre d’un de

L'almany Samory Touré (1830-1900)

LES PREMIERES ANNEES Samory Touré serait né en 1830 à Miniambaladougou qui se trouve dans l'actuelle Guinée. Il commence sa carrière comme un commerçant qui tire profit des échanges trans-océan qui mêlaient notamment les échanges d'or, la traite des esclaves ainsi que le commerce des armes. Ce commerce lui a permis de s'enrichir, de se constituer un stock d'armes pour la guerre, la puissance financière lui permettant de réunir autour de lui des personnes dépendant de lui pour leur propre enrichissement, personnes dévouées et très ambitieuses. En 1850, le conquérant Moriule Cisse capture la mère de Samory Touré, Masorona Kamara, et Samory est obligé de s'engager au service de celui-ci pour obtenir la libération de sa mère. D'après la légende il y aurait passé "7 ans, 7 mois et 7 jours" avant de prendre sa mère et de s'enfuir avec celle-ci. Ce passage chez Moriule Cisse luin aura permis d'apprendre le maniement des armes, de se montrer un bon sol

Biographie du Président Modibo Kéita.

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QUELQUES DATES IMPORTANTES DE LA VIE DU PRÉSIDENT MODIBO KÉITA - 4 juin 1915 : naissance à Bamako (de Daba Kéita et de Fatouma Camara). Il fréquente l’École coranique jusqu’en septembre 1924 où il entre à l’école française - 1930 : CEP et Entrée à l’École Primaire Supérieure du Soudan. Cette école devient École Terrasson de Fougères en 1931 et enfin Lycée Askia Mohamed à partir de 1962 - 1933 Modibo Kéita est reçu major au concours Fédéral d’entrée à l’école Normale de Gorée. Cette école recevait les élèves du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée, du Soudan, de la Haute Volta (Burkina Faso), du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Dahomey (Bénin) et du Togo. - 1936 Modibo Kéita sort major de sa promotion avec le diplôme d’Instituteur - Il crée avec Ouézzin Coulibaly le syndicat des Enseignants d’Afrique Occidentale Française - A Bamako il anime l’Amicale du Foyer , le Groupe art et travail, et fait du Scoutisme - Muté à Sikasso où il reste jusqu’en 1946 - Muté à Kabara pour l’empêcher d’a

L'EXPLOITATION CAPITALISTE.

La révolution française de 1789, si l'on considère les classes et couches sociales qui en ont assuré la victoire (notamment les ouvriers - relativement peu nombreux a l'époque - les artisans de Paris et des autres grandes villes, la masse des paysans) est une révolution populaire. Elle est en même temps, quant à sa signification historique, une révolution bour¬geoise, en ce sens que, dirigée par la bourgeoi¬sie, elle a porté cette classe au pouvoir et détruit les entraves féodales qui freinaient l'essor du mode de production capitaliste. Le mode de production : que signifie cette expression ? Pour produire, il faut des forces productives, c'est-à-dire des matières premières, des moyens matériels (des entreprises, des outils, des machines, de l'énergie) et des hom¬mes ou des femmes pour mettre ces moyens en oeuvre. Aux différentes périodes de l'histoire, la société est caractérisée principalement par l'état de développement des forces productives et par les r

La zone CFA.

La zone CFA se divise en trois sous-régions monétaires dirigées par trois banques centrales respectives : l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) est dirigée par la BCEAO (Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest) et regroupe le Niger, le Togo, le Sénégal, le Mali, le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire ; la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) est dirigée par la BEAC (Banque des États d'Afrique centrale) et regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad; enfin, la BCC (Banque centrale des Comores) dirige la politique monétaire de la République fédérale islamique des Comores. Les statuts de ces banques centrales, bien que réformés en 1973, restent nettement à l'avantage de l'ex-métropole. En effet, celle-ci peut légalement bloquer toute décision monétaire au sein de la zone CFA. Ce droit est assuré par la présence de représentants dans les cons